Solarisation sur un film Tmax 400
Le film est un matériau fabuleux à travailler, tout repose sur l'accident et l'accident fait toujours mentir. Lorsque je pense avoir réussit une image, accomplit un mouvement satisfaisant (prise de vue, développement, scan), tout s'échappe. Lorsque un système s'esquisse, je devine déjà l'erreur, la répétition inutile. Je retrouve avec le travail de la matière photographique le même sentiment d'exploration et de hasard qu'avec la peinture. Il me manque encore de réussir le véritable accident, la faute de goût qui bousculerai la fine production de ces images. Il faut réussir au mieux et tenter le pire, entre cynisme et innocence avancer avec l'idée d'un but.
Je cherche pourquoi je ne sais rien.
Commentaires
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