Allemagne de l'est, 1984. Un officier de la Stasi, austère et rigoureux, espionne un couple d'artistes jusqu'à en faire péter la moleskine de son existence. La morgue DDR dans une reconstitution comme un jus d'automne. L'esthétique subtilement travaillée rappelle fortement l'univers du théâtre, ici proscrit. L'art vivant des corps manipulés, l'art des masques et du mensonge. Les acteurs n'ont aucun courage et comme souvent, c'est celui qui possède le moins de texte qui maîtrise l'acte. L'amour, le drame, n'existe pas sans spectateurs, ni l'art sans courage. Un film précieux qui rappelle à quel point le cinéma politique est indispensable.
Cher ami,
je crois que tu as mal compris cette ode à la transparence, cette tentative de réhabilitation d'une période que l'Histoire a mal jugé. Tu dois au moins être un bâtard d'écossais pour ne pas reconnaître que ce film établit clairement la liberté individuelle comme un caprice de l'homme moderne en totale contradiction avec les idéaux d'une glorieuse nation.
Comme on cesse de le répéter à nos nouveaux adhérents "Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas le communisme que tu dois en dégoûter les autres".
Alors, la beauté de cette entreprise de transcendance de la simple individualité t'a échappé, très bien. Tu n'as pas voulu voir à quel point rigueur et sens moral était alors intrinsèquement liés au coeur d'une société en quête de justice, admettons.
En revanche, que tu n'aies pas pris le temps, en 4 posts, d'aborder la question de la place du poney dans nos sociétés occidentales est tout bonnement inexcusable.
Je ne te salue pas,
Ernest
Rédigé par : Ernest | 10 septembre 2007 à 19:02
Camarade Ernest, j'ai décidé de placer le poney au centre même de ce grand programme de vulgarisation que l'on nommera ici " Internet". Mon espace équestre perso.
Ah, le bel esprit ! Comme ta langue chargée de vodka ne rechigne jamais à corriger le camarade égaré. Je t'offre volontiers, si le grand capital n'a pas encore délavé ta fougue bolchevique (ce qui ne semble pas être le cas), un accès privilégié de "contributeur" sur ce même blog.
Partageons Camarade ! Partageons ensemble l'opprobre, parfois, le pain béni, souvent, du savoir sur l'ignorance. Une fenêtre de tir s'ouvre à toi, saisi ta chance l'ami ! Nous irons sur le chemin glorieux au bout duquel, triomphale, éclos la fleur aux espoirs. Sinon, tu peux m'appeler pour que nous déjeunions d'un bon poney-frites ?
Rédigé par : cyrille sethi | 10 septembre 2007 à 20:41
Je vous laisse à vos envolées lyriques de poneys addicts, j'ajouterais juste un petit mot discret : bravo Cyrille pour ce premier blog, cette initiative qui va devenir j'espère une vraie aventure. Le Web 2.0 ça vous gagne... je vais syndiquer ton flux (ceci n'est pas obsène :-) et suivre tes posts (voire les commenter). Je te tiens au courant si je franchis le cap moi aussi!
Ingrid
Rédigé par : Poca | 11 septembre 2007 à 12:49