L'exploration des quais de Seine côté Saint-Ouen continue. Mardi, un doux parfum de partie de campagne estivale émousse les structures industrielles rigides, vestiges ouvriers des années 60. Les péniches remontent doucement le fleuve. À midi, tout est lenteur.
Les saisons ont patiemment travaillé, la mousse à recouvert la pierre et les poutres métalliques sont aujourd'hui lardées de rouille. Sur le fleuve, tout est lenteur mais l'eau a cette puissance tranquille d'abîmer irrémédiablement sur la longueur. Le temps transforme, lave, use pendant que l'eau rigole.
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