J'ai enfin fait développer les films couleurs de Stochkolm, 24 vues. Beaucoup d'espace, presque du vide et l'appareil qui s'enraye. Je prends une photo sur une autre sans m'en rendre compte, l'espace se restreint en se superposant mais paradoxalement étend puisque je ramène plus encore d'espace que ce que j'avais pu imaginer. Un mal pour un bien, pas toujours, certains accidents apparaissent heureux pour d'autres plus anodins. Je pratique la photographie sérieusement, c'est à dire que j'y travail avec application et que j'entends d'abord apprendre à maîtriser la technique avant de pouvoir "fabriquer" mes accidents. Une fois embarqué dans une technique artistique, passées les premières fois, retrouver la liberté (la chance ?) du débutant devient un calvaire, une longue période d'adaptation au medium. Fabriquer l'accident n'induit pas d'en maîtriser le produit, c'est dans cette nuance qu'est la beauté.
cascadeur !
Rédigé par : Manu | 03 février 2009 à 13:54