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Le toujours très intelligent web magazine JakLab comprend une modeste contribution de ma part autour du thème de l'urbanité. Merci à Isabelle pour son invitation !
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1915, D.W. Griffith réalise "Naissance d'une nation" qui relate la guerre de sécession. Le cinéma, art encore neuf, subit les foudres de la puissante censure qui sévit alors aux Etats-Unis. Par son caractère libre et païen, le cinéma menace les églises d'abandon. La tension arrive à son comble avec ce film qui projette des corps dénudés dans l'obscurité des salles. la Cour Suprême sauve le film en statuant sur le caractère industrielle de l'oeuvre destiné, selon elle, à un public universel. Griffith vient d'accoucher le cinéma moderne. Au-delà même de la forme, (travelling, gros plan, flashback,..) et de son fond (un film raciste, ode au Ku Klux Klan), l'oeuvre fait date sur le caractère idéologique puissant que représente ce nouveau média, formidablement stigmatisé par la Cour Suprême comme une "industrialisation du message".
Nous sommes au début du 20ème siècle, le travail s'organise de manière scientifique, scindant la conception de la réalisation et parcellisant ainsi les tâches. Si la condition de vie des ouvriers devient monotone du fait du travail à la chaîne, la consommation est malgré tout stimulée par la hausse de la production. C'est tout naturellement que le cinéma trouve sa place dans ce système. Les temps modernes sont en marche et le spectacle du mythe américain, héros incorruptible, domination des grands espaces , diffuse déjà par delà ses frontières. Mais, le spectacle a ses paradoxes et le mythe accouche d'un autre mythe, un jumeau monstrueux, un" freak", un vagabond des grandes plaines, le caillou dans la godasse en costume de bohème. En un mot, un Charlot.
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Le 11 septembre 2001 s'écroulaient les deux tours du World Trade Center, accompagnant dans leur chute un pan entier du mythe américain, no more happy ending. Une faille extraordinaire fût alors ouverte, libérant au monde un cauchemar bien réel : la cavalerie ne viendrait pas, car c'était elle qui était attaquée.
Les États Unis avaient déjà rencontré l'humiliation au Vietnam, la menace psychologique dans la baie des cochons et l'attaque en règle de leur base hawaïenne de Pearl Harbor en 1941. Mais, jamais jusqu'à présent ils n'avaient eu à lutter contre un ennemi invisible, de ceux qui attaquent sans annonce, au delà des règles de la guerre et de la diplomatie. Le 11 Septembre 2001, les États Unis découvraient la figure du diable, le logos de l'administration W. Bush, stigmatisant un axe imaginaire comme étant celui du "Mal". L'image est plus profonde qu'elle n'y paraît, car le diable est un ange déchu, en cela, il reste une créature de dieu. L'homme est un diable comme les autres. Chassé du paradis pour l'Enfer (la terre), il connaît le doute, la souffrance et le bonheur parfois.
Après avoir traversé l'espace, marché sur la Lune, entrepris Mars, le 11 septembre 2001 à À 8h46 (heure locale), les USA atterrissaient dans un chaos effroyable sur la planète homme.
À suivre...
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La tignasse hirsute, roublard infréquentable, Bruno Richard traîne sa carcasse, une étoile bleue nuit gravée sous la chair du poignet. Il noircit aussi à l'encre sale des cahiers entiers de corps torturés, sexuellement asservis, des femmes, beaucoup de femmes. À la criée, comme ça, dans la viande, des textes fleuves, ses mots propres. Bruno Richard est un sale type formidable comme un artiste.
Elles sont de sortie, son journal sale, ainsi que l'excellent site du Magazine de l'homme moderne.
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Allemagne de l'est, 1984. Un officier de la Stasi, austère et rigoureux, espionne un couple d'artistes jusqu'à en faire péter la moleskine de son existence. La morgue DDR dans une reconstitution comme un jus d'automne. L'esthétique subtilement travaillée rappelle fortement l'univers du théâtre, ici proscrit. L'art vivant des corps manipulés, l'art des masques et du mensonge. Les acteurs n'ont aucun courage et comme souvent, c'est celui qui possède le moins de texte qui maîtrise l'acte. L'amour, le drame, n'existe pas sans spectateurs, ni l'art sans courage. Un film précieux qui rappelle à quel point le cinéma politique est indispensable.
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Avec un appareil comme le Hasselblad 500, la prise de vue s'effectue de telle sorte que le photographe regarde dans son appareil l'image projetée sur le dépoli. La tête est baissée, inclinée devant le sujet. Cela pourrait sembler un détail, pourtant il y a là une formidable politesse, presque une cérémonie, à la manière du tir à l'arc japonais (kyudo). L'élégance de se défaire de la cible.
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Il me semble clair à présent qu'il ne me sera pas possible de changer l'interface (service "très" payant). Admettons... Donc, bienvenue sur avantpost, and let's the post begin..
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